Ola, c’est Ethan !
Je vais te parler ici d’un sujet super important si tu veux écrire une histoire qui tient la route et surtout, qui captive ton lecteur dès la première page.
C’est la structure narrative. Peu importe que tu sois un « planificateur méticuleux » ou un « écrivain freestyle », comprendre les bases de la structure d’un livre, c’est un peu comme avoir une boussole dans un désert immense : tu peux tenter de t’en passer, mais tu risques de tourner en rond. 🌵
Mais pas de panique : je vais t’expliquer ça de manière simple, sans jargon, et avec des exemples concrets que tu pourras utiliser pour ton projet de livre.
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C’est quoi, une structure narrative ?
Pour faire simple, la structure narrative, c’est le squelette de ton histoire. C’est la façon dont tu organises les événements pour que ton récit ait du sens et pour capter l’attention du lecteur.
Sans elle, ton histoire risquerait de ressembler à une conversation où tout le monde parle en même temps et personne ne comprend rien.
Résultat : ton lecteur décroche et va chercher une autre histoire. 😴
Une bonne structuration de l’intrigue doit créer des variations émotionnelles : tu commences lentement, tu montes en tension, puis tu enchaînes à toute vitesse avant de faire une pause. Et ainsi de suite – ou pas, on verra ça plus loin.
Ton lecteur attend cette rythmique, même s’il ne le sait pas : il veut ressentir l’émotion, la hausse de tension et la satisfaction d’un dénouement.
Ce que la structure narrative permet :
- Créer de l’attente : ton lecteur se demande « et après ? » à chaque chapitre.
- Renforcer les émotions : tension, joie, tristesse… elles sont plus puissantes avec une structure bien pensée.
- Donner du sens : chaque scène fait avancer l’histoire et a une raison d’être.
- Éviter l’ennui : finies les scènes sans but, tout a son utilité !
- Gagner du temps à la réécriture : avec un cadre solide, tu sais où tu vas, et c’est plus facile de retravailler ton texte.
🎞️ Regarde cette vidéo pour connaitre les 10 ingrédients d’une bonne histoire : https://youtu.be/IvnQjejPdh8
Un exemple : le schéma narratif classique
Maintenant que tu sais ce qu’est une structure narrative et les principaux avantages qu’elle t’apporte, voyons un exemple précis de structure.
Le schéma narratif classique, c’est la structure de base, celle qui a fait ses preuves depuis la nuit des temps. Elle repose sur cinq étapes simples qui permettent de guider ton lecteur dans un voyage logique et émouvant.
⚠️ (Alerte spoiler : les illustrations seront basées sur Le Roi Lion de Disney. Je précise donc que je vais en dévoiler la structure de l’histoire et les événements, donc si jamais tu ne veux pas le savoir car tu comptais le découvrir, ma foi… saute les exemples, et va vite voir ce classique, il n’est jamais trop tard 🦁).
1) La situation initiale
Comme son nom l’indique, c’est le point de départ. Ton personnage est dans son monde ordinaire. Tout est normal, jusqu’à ce qu’un événement vienne bouleverser cet équilibre. On installe les personnages, l’univers, et les conflits sous-jacents qui vont faire avancer l’histoire.
👉 Exemple : Dans le Roi Lion, Simba vit dans la savane avec ses parents. La vie semble paisible, mais tout cela est sur le point de changer (tin-diin-diiin !).
L’élément perturbateur
Soudainement, l’histoire prend un tournant. Un événement ou une rencontre vient casser la routine de ton personnage, et c’est ce qui le pousse à agir. Ce moment marque le début du conflit.
👉 Exemple : la mort de Mufasa bouleverse tout, et Simba se retrouve confronté à un avenir qu’il n’avait pas prévu.
Les péripéties
C’est la partie où ton héros traverse des épreuves. Il doute, il avance, il fait face à des défis, des succès, des échecs. C’est le moment où l’histoire prend de la profondeur et où le lecteur devient vraiment impliqué. Les péripéties montrent notamment l’évolution du personnage.
👉 Exemple : Simba fuit, il rencontre Timon et Pumbaa, il apprend à grandir, mais il ne peut échapper à son destin.
Le climax (ou la résolution du problème)
C’est l’apogée de ton histoire, le moment où ton héros fait face à son plus grand défi. C’est l’ultime confrontation, la prise de décision capitale, le « boss final » du récit : le personnage doit tout donner ici !
👉 Exemple : Simba affronte Scar pour reprendre son trône. C’est l’ultime bataille, celle qui va tout résoudre.
La situation finale
La fin du récit, où tout se termine, pour le meilleur ou pour le pire. Ici, ton héros est transformé par ce qu’il a vécu. La situation finale résout les enjeux soulevés tout au long de l’histoire.
👉 Exemple : Simba devient roi, et le cycle de la vie reprend son cours.
Ce modèle, simple et efficace, s’applique à de nombreux genres : des contes de fées aux romans modernes, en passant par les films d’action ou même les séries Netflix.
Pourquoi ça fonctionne ? Parce qu’il repose sur des attentes humaines universelles : il y a un début, des épreuves, un affrontement, et un dénouement.
Et bonne nouvelle, tu n’as pas à suivre ce schéma à la lettre. C’est un cadre flexible que tu peux adapter, tordre, et personnaliser en fonction de ton histoire. Mais avant de t’en éloigner, il est essentiel de bien comprendre les bases. Une fois que tu maîtrises cette structure, tu peux jouer avec à ta guise !
🎞️ Regarde cette vidéo pour découvrir 6 secrets de narration : https://youtu.be/gpt8ggyLgHU
3 autres structures narratives à connaître
Bien sûr, le schéma narratif classique est une valeur sûre, mais si tu veux vraiment aller plus loin et apporter un peu plus de profondeur ou d’originalité à l’intrigue du livre, il existe d’autres structures de roman qui peuvent t’aider à mieux orchestrer ton récit.
Selon l’effet recherché ou ton genre littéraire, certains schémas narratifs sont particulièrement efficaces pour dynamiser l’ensemble.
Voici 3 d’entre elles.
a) Le voyage du héros
Cette structure, popularisée par Joseph Campbell, repose sur l’idée que ton personnage quitte son monde ordinaire pour plonger dans un monde extraordinaire, où il doit affronter des épreuves avant de revenir changé. Ce modèle est souvent utilisé pour des récits épiques et très visuels, mais il peut aussi être adapté à des histoires plus petites et intimistes, si ton héros fait face à des défis personnels forts.
Exemples : « Harry Potter », « Star Wars », « Le Seigneur des Anneaux » (juste ça 😱). Bien qu’il soit un peu plus complexe, ce modèle fonctionne particulièrement bien lorsque ton héros doit passer par une grande transformation pour accomplir sa destinée
Il est idéal pour les récits qui mêlent aventure et quête intérieure.
b) La structure en 3 actes
Très simple, mais redoutablement efficace, la structure en 3 actes se divise en trois grandes parties (qui l’eut cru !) :
- Acte 1 : la mise en place, où tu installes personnages et univers, tout en introduisant l’enjeu principal ;
- Acte 2 : le conflit, où ton personnage rencontre des obstacles de plus en plus complexes ;
- Acte 3 : la résolution, où l’histoire se termine, souvent avec un dénouement surprenant ou satisfaisant.
Si tu veux un récit efficace, fluide, qui ne s’attarde pas trop sur les détails, cette structure est idéale. Elle a l’avantage de rendre l’histoire facile à suivre pour ton lecteur, tout en garantissant un bon rythme.
C’est pour ça qu’elle est si largement utilisée dans les films, séries et romans modernes.
c) La structure en « montagnes russes »
L’idée ici est de créer un équilibre constant entre tension et calme, d’où le nom. 🎢
Ce schéma narratif consiste à alterner des périodes d’intensité forte, comme des scènes d’action ou de suspense, avec des moments plus introspectifs ou émotionnels. Cela permet de maintenir l’attention du lecteur et de ne jamais laisser l’histoire se « stabiliser » dans une zone de confort.
C’est un excellent choix pour des genres où l’émotion et le suspense sont primordiaux, comme dans les thrillers, les romances ou même la fantasy.
Par exemple, tu peux commencer par une scène d’action intense, puis offrir une pause émotionnelle où le personnage réfléchit ou se confie. Cela ajoute du relief et renforce l’investissement du lecteur dans les personnages et leur parcours.
🎞️ Regarde cette vidéo pour découvrir 7 conseils de Ken Follett, pour créer un bon personnage de roman : https://youtu.be/yE4CqHj60CA
Comment choisir sa structure narrative ?
Le choix de la structure dépend de l’histoire que tu veux raconter. Si tu vises une quête initiatique épique, le voyage du héros est parfait. Pour une histoire rythmée et efficace, la structure en 3 actes sera ton alliée. Enfin, si tu cherches à manipuler les émotions du lecteur, la structure en montagnes russes est idéale.
Mais surtout, adapte la structure à TON projet. Il n’y a pas de formule magique à suivre à la lettre. Une structure, c’est un outil pour t’aider à construire ton récit. Une fois que tu l’as mise en place, tu peux l’ajuster, la peaufiner, et y ajouter ta touche personnelle.
Rien ne t’empêche d’ailleurs de créer ton propre schéma narratif, d’en rechercher d’autres, et/ou de t’en inspirer pour structurer une œuvre de non-fiction.
Ce qui compte, c’est que le schéma de ton livre ait un mouvement clair : un début accrocheur, des enjeux forts, des moments de tension, et une fin satisfaisante (même si elle est douce-amère, ou ouverte).
La structure, ton aide et pas ta prison
Je sais ce que tu te dis peut-être : « Mais moi, je veux être libre, écrire au feeling, laisser parler mon inspiration ! ».
Aucun problème avec ça. Au contraire, l’instinct est super important.
Mais faire un schéma de narration, ce n’est pas porter une camisole de force. Il t’aide à savoir où tu vas, pour que ton lecteur, lui aussi, ait envie de suivre ton histoire jusqu’au bout. 📚
Et franchement, quand tu seras perdu au chapitre 18 en mode « qu’est-ce que je raconte, là ? », tu seras bien content d’avoir un plan sous le coude. 😉 S’y intéresser est un excellent moyen d’améliorer ton écriture, fais-moi confiance.
Même les plus grands écrivains ont une structure derrière leurs histoires, parfois sans même s’en rendre compte. La structure narrative, c’est une sorte de plan secret qui te permet de mieux toucher l’émotion du lecteur. Et comme dans tout voyage, tu peux toujours prendre des détours, faire des pauses, changer de direction, mais il faut toujours garder l’objectif final en tête.
Alors, maintenant que tu sais tout ça, à toi de jouer ! Structure ton histoire, crée des personnages qui respirent, et surtout, fais voyager ton lecteur !
Ethan
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